top of page
Un cygne

Dès lors où ce fait est présent lorsque tu prends conscience de ressentir, raisonner, c’est à dire d’exister, tu vis cela comme une normalité. 

Dès mon plus jeune âge, je captais tout de suite les énergies et intentions des personnes (celles qui pouvaient être malveillantes, celles qui gravitaient par intérêt, celles qui étaient psychologiquement faibles…, le mensonge, la tristesse, … la stabilité, l’amour). 

 

Maintenant je peux dire que, adolescence incluse, cela n’a été qu’un atout. J’ai su me prémunir des embuscades, des dangers et n’acceptais déjà pas la dépendance.

Je m’entendais déjà facilement avec tout le monde car j’avais une sorte d’indulgence face aux différences de penser ou réactions (en fait Je Comprenais Le Pourquoi).

 

Et puis plus la vie passait (jusqu’à il y a encore peu d’années) plus tout était encore plus évident et clair dans le quotidien de la vie, la psychologie, les évènements etc. …mais toujours avec cette réaction de « Normalité ». 

La seule chose que je ne comprenais pas c’est ; pourquoi les autres ne comprennent pas telle situation? Pourquoi ils ne s’aperçoivent pas de ce que cela signifie?

Car pourtant, pour moi,

  • Ça se voit (sens) comme le nez au milieu de la figure

  • Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre

Je comprendrais par la suite que l’expérience de la vie dynamisait mes capacités, que tout le monde n’a pas conscience de ce qui se passe derrière et n’apprend pas aussi facilement des leçons de vie.

 

En contre partie ce fut le chaos total pour mon cœur dans mes relations affectives.

Si les relations humaines sont très faciles à vivre pour moi en société, elles l’étaient extrêmement moins dès qu’il s’agissait de celles avec un partage sentimental.

Capter les non-dits, déceler les mensonges, ressentir les décalages, le tout avec des émotions décuplées… même des Warnings (alertes) et des messages qui te traversent l’esprit (au début je ne pouvais imaginer qu’ils provenaient «du subtil* (de l’au-delà de ce que l'on exprime*)» me propulsait dans des états de mal-être intérieur intenses. Comment avouer/dire à l’autre ce que tu sais et surtout de quelle manière tu le sais ? … Impossible, je me taisais.

C’était pour moi les montagnes russes émotionnelles, des déceptions, des souffrances voire même un oubli de ma personne au profit de l’autre qui naissaient très vite. Je supportais car percevais la sensibilité de la personne et finalement son appel à l’aide. Je m’étais mon énergie et amour à son service.

 

Chemin faisant, on apprend à se protéger (sans se sentir égoïste), à ne plus mélanger aide «professionnelle» et vie affective. 

Aujourd’hui j’ai apprivoisé la solitude, j’en ai même besoin. Ne rentre dans ma vie qu’une belle Âme bienveillante avec les mêmes valeurs morales que moi. Le partage de mon quotidien est une étape encore fragile ; la résilience émotionnelle n’étant pas tout à fait atteinte sur ce point là.

 

Je ne subis plus, que ce soit chez moi ou en société. J ai une carapace hermétique aux influences extérieures (comme un bouton ON/OFF que j’active au moindre doute). Je sais ce qui est juste et bon. Je suis et vis sur terre, protégée, en me tournant vers le Soleil et quand les choses « ne tournent pas rond », je la regarde d’en haut. Je n’ai plus les pieds sur Terre :).

 

Avec le recule, j’ai admis que j’ai décuplé mes sens et capacités Grâce aux différentes cicatrices et leçons de vie. Oui aujourd’hui, je peux écrire que mes blessures, l’amour de mes parents et mon inaltérable et éternel joie de vivre, ont été et sont un atout.

Un palier s’est gravit à chaque fois; Le ressenti a pris de l’ampleur, l’intuition s’est aiguisée, mon empathie m’amène à un altruisme profond et bienveillant et les messages reçus sont de plus en plus nombreux et clairs

J’adore la Psychologie Humaine, elle me fascine mais ne m’étonne plus ! 

 

Mais mes capacités n’ont rien d’un idéal et encore moins d’une supériorité. C’est même une vie au service des autres et de l’amour.

Un altruisme perpétuel (je suis vouée) à la vie que l’on recherche, qui nous épanouit, qui nous épuise.

Le mode « pause » n’existe pas car si l’on peut mettre son cerveau en pause, il est impossible d’en faire de même avec son cœur.

Il n’empêche que même si cela est déroutant et solitaire, il s’agit pour moi du plus beau chemin de vie.

Accompagnée de mes enfants, je suis dans ses derniers tomes, mais je sais que s’y trouvent les plus beaux challenges à relever et moments de bonheur.

Swan

Un Cygne de l'Au-delà

*C est une langue étrangère, un langage parallèle.

Tu capes et déchiffres (comprends) les énergies et sensations qui sont autour de toi. 

Le ton de la voix, les mots employés, les gestes, le regard, les émotions, l'énergie dégagé, ect . Tout a un sens, un autre sens que le sens premier du vouloir dire, être, ou paraître. 

C est un langage de l’au-delà de ce que l’on exprime. Et c’est avec cette langue que je “communique”. Je comprends les sens d’une personne, capte les non-dits et les non-sus

Un dialogue PERMANENT entre mon cerveau et mon âme 

Un cygne
bottom of page